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La performance remarquable de PSA au premier semestre se résume à un pourcentage : une marge opérationnelle courante positive de 2,1% et 3,7% même pour les activités automobiles seules. Et ce, malgré un recul de 34,5% du chiffre d’affaires (à 25,1 milliards d’euros), de presque moitié des ventes (en volume) à un million d’unités. Le résultat net (part du groupe) demeure aussi positif de 595 millions, (1,8 milliard un an auparavant). C’est ce qu’annonce le constructeur ce mardi matin. Vers 10 heures, l’action était du coup en hausse de 3%. La capitalisation boursière atteint les 13,9 milliards, contre un point bas fin mars de 10,6 milliards. La valorisation atteignait certes 20,2 milliards en… octobre dernier, quand PSA avait reconnu des pourparlers pour une alliance avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles).

Le flux de trésorerie des activités industrielles et commerciales est certes négatif de 4,7 milliards d’euros au 30 juin, dont 3,6 milliards pour la division automobile. Le flux reste cependant positif de 153 millions, en excluant les besoins en fonds de roulement. PSA n’en affichait pas moins une position financière nette enviable, de presque 7 milliards au 30 juin pour l’activité automobile (2,9 milliards pour le groupe).  Comment la firme automobile est-elle parvenue à sauver les meubles, après avoir quasiment arrêté durant deux mois ses usines ?

L’agilité, la rapidité de réaction, l’efficacité

Carlos Tavares a mis en avant ce mardi, lors d’une conférence audio avec les analystes, l’agilité, la rapidité de réaction, l’efficacité due à la réduction continue des coûts et l’abaissement du point mort. Le résultat semestriel positif de PSA “démontre la résilience du groupe, récompense de six années consécutives de travail intense”, souligne Carlos Tavares. “Nous sommes déterminés à réaliser un solide rebond au second semestre tout en finalisant la naissance de Stellantis”, le nouveau groupe issu du mariage PSA-FCA, “d’ici la fin du premier trimestre 2021”, a-t-il précisé. 

Le constructeur était avant la crise l’un des constructeurs généralistes les plus rentables du monde, avec une marge de 8,5% l’an passé, digne de celle d’un spécialiste du haut de gamme. Elle était même 3,5 fois plus élevée que celle de Daimler ! PSA a particulièrement réduit le coût par véhicule (-111 euros l’an passé), même si, forcément, ce coût s’est ponctuellement renchéri de 479 euros au premier semestre à cause de la chute des volumes.

PSA a également diminué la diversité (nombre de références par gamme de véhicules), qui coûte généralement très cher,  avec un objectif de réduction de moitié entre 2015 et 2023. Un effort très important a aussi été réalisé pour une baisse drastique des frais de développement dans les nouveaux véhicules, amortis sur un plus grand nombre de modèles adoptant les mêmes plates-formes. En parallèle, Peugeot a nettement accru son prix de vente moyen, grâce à des modèles à succès comme le SUV 3008.La firme au lion affirme qu’elle vend désormais plus cher ses produits, de 1,3 point par rapport à des Volkswagen (au premier semestre), alors que, en 2015, elle vendait  moins cher de 2,4 points. Citroën assure de son côté vendre plus cher que Renault de 7,7 points. L’accroissement du prix moyen de transaction permet de meilleures marges.

“Le management ne se préoccupe pas de popularité”

Ces résultats remarquables, Carlos Tavares les doit en fait à une gestion très particulière et… autoritaire de l’entreprise. Ce pilote de course conduit PSA comme un engin de compétition, avec une énorme pression sur lui-même et les autres. “Être salarié dans une entreprise automobile, c’est exigeant, intense, stressant”, nous expliquait le président de PSA dans une de nos rencontres. “Le management ne se préoccupe pas de popularité mais de l’avenir de la société”. Unique objectif : “préserver l’entreprise et donc ses employés”, du moins ceux qui restent, résumait Carlos Tavares. A la clé: une inexorable réduction des effectifs de PSA, qui avaient fondu en France de 16.200 personnes entre 2015 et 2019 (62.000 salariés à fin décembre dernier). Par ailleurs, PSA réduit les surfaces couvertes ! Le président du groupe avait annoncé en février 2019 qu’il allait encore diminuer de… 14 % le nombre de mètres carrés occupés par le groupe. Il avait notamment décidé de supprimer le siège social de Rueil (Hauts-de-Seine). Ce qui interviendra à la rentrée prochaine. Moins de place veut dire plus de… télétravail. L’objectif, c’est ” 40.000 personnes en télétravail, dont 18.000 en France “, affirmait en juin Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines de PSA. Un facteur important de réduction de coûts.

Les groupes automobiles qui ont publié déjà leurs résultats semestriels affichent des déficits nets. Daimler a ainsi perdu 1,74 milliard d’euros  au premier semestre. Dans les équipementiers, Valeo a affiché une perte nette de 1,21 milliard d’euros, Faurecia, filiale du constructeur PSA, de 433 millions, Plastic Omnium de 404 millions,  Michelin de 137 millions. Cela rehausse la performance de PSA. Renault publiera ses résultats le 30 juillet.

La performance remarquable de PSA au premier semestre se résume à un pourcentage : une marge opérationnelle courante positive de 2,1% et 3,7% même pour les activités automobiles seules. Et ce, malgré un recul de 34,5% du chiffre d’affaires (à 25,1 milliards d’euros), de presque moitié des ventes (en volume) à un million d’unités. Le résultat net (part du groupe) demeure aussi positif de 595 millions, (1,8 milliard un an auparavant). C’est ce qu’annonce le constructeur ce mardi matin. Vers 10 heures, l’action était du coup en hausse de 3%. La capitalisation boursière atteint les 13,9 milliards, contre un point bas fin mars de 10,6 milliards. La valorisation atteignait certes 20,2 milliards en… octobre dernier, quand PSA avait reconnu des pourparlers pour une alliance avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles).

Le flux de trésorerie des activités industrielles et commerciales est certes négatif de 4,7 milliards d’euros au 30 juin, dont 3,6 milliards pour la division automobile. Le flux reste cependant positif de 153 millions, en excluant les besoins en fonds de roulement. PSA n’en affichait pas moins une position financière nette enviable, de presque 7 milliards au 30 juin pour l’activité automobile (2,9 milliards pour le groupe).  Comment la firme automobile est-elle parvenue à sauver les meubles, après avoir quasiment arrêté durant deux mois ses usines ?

L’agilité, la rapidité de réaction, l’efficacité

Carlos Tavares a mis en avant ce mardi, lors d’une conférence audio avec les analystes, l’agilité, la rapidité de réaction, l’efficacité due à la réduction continue des coûts et l’abaissement du point mort. Le résultat semestriel positif de PSA “démontre la résilience du groupe, récompense de six années consécutives de travail intense”, souligne Carlos Tavares. “Nous sommes déterminés à réaliser un solide rebond au second semestre tout en finalisant la naissance de Stellantis”, le nouveau groupe issu du mariage PSA-FCA, “d’ici la fin du premier trimestre 2021”, a-t-il précisé. 

Le constructeur était avant la crise l’un des constructeurs généralistes les plus rentables du monde, avec une marge de 8,5% l’an passé, digne de celle d’un spécialiste du haut de

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