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Entrée en vigueur au 1er juin, la prime à la conversion rencontre un succès incontestable. Au 8 juillet, “près de 125.000 véhicules en ont déjà bénéficié”, annonce ce jeudi 9 juillet le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile). L’objectif gouvernemental des 200.000 primes (3.000 euros pour l’achat d’un petit véhicule neuf ou d’occasion essence ou diesel, contre la mise au rebut d’un vieux véhicule, sous condition d‘un revenu fiscal de référence de moins 18.000 euros nets) devrait être atteint “dans la deuxième quinzaine d’août, voire début septembre”, note la fédération professionnelle regroupant 142.000 sociétés de commerce et de réparation automobiles. Près de 4.700 ventes avec des primes par jour ont été enregistrées entre le 1er et le 15 juin. A cause du début des vacances, le rythme est toutefois redescendu à 3.700 unités quotidiennes entre le 1er juillet et le 8 juillet.

Avec les remises exceptionnelles accordées par les constructeurs pour aider à l’écoulement de leurs stocks, les Français peuvent désormais acheter une Fiat Panda neuve à moins de 5.000 euros (-50% par rapport au prix catalogue), une Peugeot 108 à 6.400 (-45%),  la Ford Fiesta à 8.400 (-40%).  Ces aides ont largement aidé à la relance du marché auto tricolore en juin (+1,2%). Les primes tricolores ont d’ailleurs été imitées. L’Italie a décidé début juillet d’une aide jusqu’à 3.500 euros contre la mise au rebut d’un modèle âgé de 10 ans ou plus. L’Espagne s’est aussi décidée à une prime du même type, mais de 1.000 euros seulement s’il s’agit de l’achat d’un véhicule thermique classique.

Suppressions de postes en vue

Ces aides sont les bienvenues alors que, partout en Europe, les constructeurs annoncent de sévères coupes dans les effectifs. Mercredi, Olla Källenius, PDG de Daimler, pronostiquait une “accentuation des réductions de coûts” à cause d’une perte envisagée au deuxième trimestre (résultats publiés le 23 juillet). En novembre dernier, Le groupe germanique avait annoncé la suppression d’au moins 10.000 postes d’ici à 2022, La firme  de Stuttgart a annoncé en début de mois la vente du site français de Hambach (Moselle) qui produit les micro-voitures Smart et devait prochainement fabriquer des voitures électriques pour Mercedes. Le site comptait 1.600 personnes en 2019. Trois cents salariés de l’usine ont d’ailleurs arrêté la production ce jeudi matin et se sont rassemblés devant le centre de communication où a lieu un comité social et économique (CSE) extraordinaire avec la direction.

Le logisticien DHL doit pour sa part supprimer 2.200 postes de salariés travaillant pour Jaguar Land Rover (groupe indien Tata) outre-Manche, indiquait le syndicat britannique Unite mardi. JLR avait le mois dernier lui-même annoncé 1.100 suppressions d’emplois à contrat déterminée. A la mi-juin, BMW a décidé de ne pas renouveler pas les contrats de 10.000 employés en accord avec le comité d’entreprise, dans le but d’assurer un “avenir viable” à l’entreprise en réduisant les effectifs sans licenciement. En France, Renault avait annoncé fin mai un plan de suppression d’environ 15.000 emplois dans le monde (sur 179.000), dont 4.600 en France (sur 48.500). Avec sur la sellette les sites de Dieppe (Seine maritime, 400 personnes), de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan, 385 salariés), la petite usine de recyclage de pièces de Choisy-le-Roi (Val de Marne, 263 personnes). Primes ou pas, l’industrie auto tricolore “pourrait perdre de 15 à 35-40.000 emplois dans les deux ans qui viennent”, estime la Fiev (Fédération des industries des équipements pour véhicules).  

 

Entrée en vigueur au 1er juin, la prime à la conversion rencontre un succès incontestable. Au 8 juillet, “près de 125.000 véhicules en ont déjà bénéficié”, annonce ce jeudi 9 juillet le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile). L’objectif gouvernemental des 200.000 primes (3.000 euros pour l’achat d’un petit véhicule neuf ou d’occasion essence ou diesel, contre la mise au rebut d’un vieux véhicule, sous condition d‘un revenu fiscal de référence de moins 18.000 euros nets) devrait être atteint “dans la deuxième quinzaine d’août, voire début septembre”, note la fédération professionnelle regroupant 142.000 sociétés de commerce et de réparation automobiles. Près de 4.700 ventes avec des primes par jour ont été enregistrées entre le 1er et le 15 juin. A cause du début des vacances, le rythme est toutefois redescendu à 3.700 unités quotidiennes entre le 1er juillet et le 8 juillet.

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