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Il pensait profiter du chaos qui règne actuellement aux États-Unis pour flouer l’administration américaine. Après avoir bénéficié de trois prêts garantis par l’État pour une valeur avoisinant les 4 millions de dollars, David T. Hines s’est offert le nouveau modèle de Lamborghini Huracán Evo d’une valeur de 318 000 dollars, en guise de premier achat, avec les deniers de l’État, relate Le Figaro. Avant le 13 mai 2020, le compte bancaire de cet Américain résidant en Floride était pourtant dans le rouge avec un découvert de plus de 30 000 dollars, précise le Washington Post.

Mais la crise économique due au coronavirus est passée par là et David T. Hines a réussi à obtenir son prêt auprès du Paycheck Protection Program (PPP) mis en place par Donald Trump pour venir en aide aux entreprises touchées et qui prévoit 349 milliards de dollars de prêts. Moins d’une semaine après avoir reçu la somme d’argent, il déambulait dans les rues de Miami avec sa nouvelle voiture de luxe. D’après le Miami Herald, il aurait été arrêté après un délit de fuite à bord de sa Lamborghini.

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Jusqu’à 70 ans de prison

Depuis, il est accusé de fraudes bancaires et fausses déclarations à une institution bancaire aux États-Unis et risque jusqu’à 70 ans de prison. Après son interpellation, la police a saisi la voiture, ainsi que 3,4 millions de dollars qui avaient été répartis sur différents comptes. L’individu ne s’est pas arrêté à l’achat de sa voiture de luxe. Il en a également profité pour séjourner dans des hôtels de Luxe à Miami et dépenser son argent dans vêtements et autres bijoux.

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Pour parvenir à ses fins, David T. Hines a effectué une demande pour sept entreprises différentes dans le but d’obtenir 13,5 millions de dollars auprès d’une banque de Charlotte. Cette dernière a finalement approuvé le versement de 3,9 millions de dollars. D’après le procureur chargé de l’enquête, le fraudeur a affirmé diriger 70 employés, mais aucune trace d’un site Internet actif n’a été trouvée pour ses sept entreprises. Un examen des comptes de ses entreprises montre que la rentrée d’argent tournait plutôt autour de 200 000 dollars par mois, très loin de la somme demandée par David T. Hines.

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